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Par Ecole La Gravette le 28 Août 2016 à 21:51
Année 2016 - 2017
Vous trouverez ici des textes et des photographies réalisés par les élèves,
ainsi que la transcription de discussions menées dans la classe. Bonne visite !
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Les meubles de Mattia Bonetti
Le jeudi 15 septembre 2016, nous avons visité l’exposition de Mattia Bonetti au Musée des Beaux-Arts.
C’est un designer* , il imagine, il dessine et il construit des maquettes de meubles extraordinaires. Ensuite des artisans fabriquent les vrais meubles.
Nous avons aussi imaginé et complété des dessins de meubles de Mattia Bonetti, d’abord au musée, puis en classe.
Dans la cour du musée, il y avait une immense fausse toile d’araignée et des passages en forme de tunnels. Pierre Cogné a réalisé cette installation avec du ruban adhésif.
* Mot d'origine anglaise, créateur de design. On peut aussi écrire désigneur en orthographe francisée.
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Par Ecole La Gravette le 1 Novembre 2015 à 14:46
Année 2015 - 2016
Vous trouverez ici des textes et des photographies réalisés par les élèves,
ainsi que la transcription de discussions menées dans la classe. Bonne visite !
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Sonia Delaunay
C’est une femme peintre très connue. Elle est venue d’un autre pays (l’Ukraine) pour vivre en France.
Avec des cercles et des lignes, nous avons peint à sa façon.
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La fleur origami
Une élève notre classe, Amina qui est au CP, à inventé une fleur en origami.
Elle a trois étages de quatre pétales. Amina nous a expliqué comment les plier.
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Pourquoi allons-nous à l’école ?
A quoi ça sert d’aller à l’école, pour maintenant et aussi pour plus tard quand les enfants seront devenus des adultes ?
Nous allons à l’école :
- pour travailler,
- pour bien travailler,
- pour apprendre,
- pour apprendre à lire, à écrire, à compter, à jouer, à faire du sport, à être habiles de nos mains, à ne pas se disputer, à ne pas se moquer, à écouter, à aider, à ne pas gaspiller …
- pour apprendre les mots, les syllabes, les lettres, les maths, les jours de la semaine, l’heure, les engrenages, la terre, les villes, le corps humain, les langues …
- pour grandir,
- pour avoir des copains,
- pour être intelligents,
- pour savoir bien parler,
- pour aider les autres,
- pour notre bien,
- pour savoir des choses pour quand nous serons grands,
- pour devenir policier, caissière, pompier, ambulancière ou ambulancier, docteur, maitresse ou maitre, déménageur, coiffeuse …, pour avoir un métier,
- pour être riche, pour avoir de l’argent,
- pour apprendre à nos enfants,
Comment travaillez-vous ? Comment faites-vous pour travailler, pour apprendre ?
Comment je peux faire, moi, pour mieux travailler, pour mieux apprendre ?
J’essaie de ne pas écrire trop gros, ni trop petit. Je m’applique.
Il faut réfléchir.
Il faut bien prendre son temps pour écrire et réfléchir.
Il faut bien écouter la consigne, ce qu’il faut faire comme travail.
Il faut être bien positionné à sa place pour être bien concentré.
Il faut bien se concentrer, bien être sur le travail, au lieu de bavarder ou de faire autre chose.
Il faut être calme pour ne pas se déconcentrer.
On peut faire un schéma, quand on ne comprend pas.
Je révise les leçons à l’école ou à la maison.
Si on se trompe, ce n’est pas grave. On peut se tromper, mais pas tout le temps. On a le droit de se tromper, mais il ne faut pas le faire exprès. Et il faut se corriger.
Les marque-pages servent pour savoir où il y a du travail.
Comment je peux faire pour mieux travailler avec les autres élèves ?
On peut s’aider.
On marque AA (avec aide)
Quand on aide quelqu’un, on l’aide un peu et ensuite on fait son travail.
On s’aide pour bien comprendre. Il faut expliquer.
Si on veut aider quelqu’un, il faut l’aider comme il travaille lui. On ne travaille pas tous pareil. Par exemple, certains lisent tout avant de répondre aux questions de lecture. D’autres lisent un peu et commencent à répondre à la première question.
Il ne faut pas gêner les autres. On s’aide en code orange : il faut chuchoter. Alors, il faut bien s’écouter.
Il faut quelqu’un de sérieux.
Il ne faut pas que les autres bougent ou bavardent autour de nous.
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Par Ecole La Gravette le 14 Octobre 2015 à 14:59
Vous trouverez ici des textes et des photographies réalisés par les élèves,
ainsi que la transcription de discussions menées dans la classe. Bonne visite !
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Année 2014 - 2015
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Est-ce que nous sommes pareils ou différents ?
On n’a pas la même couleur de peau : brune, marron, blanche, noire, beige, jaune, claire, foncée.
On n’a pas la même tête, par exemple nos yeux. Ils peuvent être marron, bleus, noirs, verts …
Nos cheveux aussi ont des couleurs différentes, il y en a des noirs, des blonds, des bruns, des châtains, des blancs, des roux.
On n’a pas la même voix.
On n’a pas tous le même corps, par exemple les filles et les garçons.
On n’a pas tous la même taille.
On n’a pas le même âge.
On n’est pas tous nés au même endroit. Dans notre classe, certains sont nés dans d’autres pays que la France.
Et ceux qui sont nés en France ne sont pas tous nés à Carcassonne.
On n’a pas la même langue. On n’est pas tous du même pays.
Certains enfants ont des parents qui sont nés dans d’autres pays. Il y a des grands-parents qui habitent dans ces pays. Certains parents parlent une autre langue que le Français. Nous sommes du même pays, mais il y a des parents qui viennent d’un autre pays.
Ce sont les parents qui choisissent le pays où l’on va vivre. Des parents peuvent venir de pays différents, mais nous habitons le même pays, la France. Nous allons tous dans la même école, nous parlons la même langue.
On n’a pas la même écriture. Certains écrivent gros, d’autres écrivent petit.
On n’a pas la même maison.
On n’a pas les mêmes habits, les mêmes cartables … les mêmes affaires.
On n’a pas la même vue, on n’entend pas pareil.
Certains ont besoin de lunettes parce qu’ils n’y voient pas bien de loin, ou de près, d’un œil ou des deux yeux.
Les aveugles peuvent avoir une canne blanche pour se déplacer ou un chien d’aveugle.
Quand on n’entend pas ou presque pas, on est sourd et on peut porter un appareil.
Il y a des personnes qui ont des difficultés pour bien parler.
Il y a aussi des gens qui boitent, qui ne peuvent pas bien marcher. Parfois ils marchent avec une canne ou des béquilles, ou ils se déplacent avec un fauteuil roulant.
Si on est handicapé, il faut être soigné. Il faut les aider. Si on se moque d’eux et si quelqu’un de notre famille est handicapé, on comprend qu’il ne faut pas le faire.
Ça serait plus juste de dire « avoir un handicap » que « être handicapé », parce qu’on peut avoir un handicap pour une chose et pas du tout pour beaucoup d’autres choses.*
On n’a pas tous les mêmes idées. On ne pense pas tous à la même chose
Quand on réfléchit ensemble, chacun a son idée, mais ce ne sont pas les mêmes.
Pour écrire notre livre, les équipes n’ont pas eu les mêmes idées.
Quand nous écrivons la suite d’une histoire, nous n’imaginons pas les mêmes choses.
On n’a pas tous les mêmes idées pour la religion.
Quand nous dessinons, nous ne faisons pas les mêmes dessins.
Nous n’avons pas envie des mêmes responsabilités.
Au bilan, nous ne parlons pas des mêmes choses. Nous n’avons pas la même mémoire. A la fin de la journée, on ne se souvient pas des mêmes choses. Mais à plusieurs, on se souvient de tout.
On a tous des différences, mais on a tous des points communs.
Nous avons tous un cœur qui fait circuler notre sang.
Nous avons tous besoin d’air pour respirer.
Nous avons tous besoin de manger pour vivre.
On a tous une tête et un cerveau.
Nous avons tous un corps.
Nous avons tous des amis. Non, pas tous, mais nous avons tous besoin d’avoir un ami ou une amie.
On a tous des parents et une famille. Il y a des gens qui n’ont pas de famille, mais on a tous besoin de gens qui s’occupent de nous.
On a tous une maison ou un appartement ou un abri. On a tous besoin d’un endroit pour habiter.
On a tous besoin d’argent pour manger et avoir un logement.
On a tous besoin de parler, de réfléchir.
On a tous des idées.
On a tous besoin d’une école pour apprendre et de gens qui nous aident.
On a tous besoin de se reposer.
Tous les enfants ont besoin de jouer et d’aller dehors pour prendre l’air.
A partir de plusieurs réunions pour « réfléchir ensemble ».
* Ajouté par l’adulte, dont le rôle consiste surtout à poser des questions, à demander de préciser ce que l’on veut dire.
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Quelques livres, surtout des albums, rencontrés cette année
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Année 2013 - 2014
Des gravures avec Elbio Mazet
Nous sommes allés visiter l’exposition d’Elbio Mazet au mois de novembre 2013. C’était des gravures sur bois très belles. Ça nous a donné envie de faire aussi des gravures.
Nous lui avons écrit une lettre. Il nous a répondu et il nous a gentiment offert des gravures. Nous avons eu l’idée de préparer une exposition avec ses gravures, les nôtres et des poèmes de gravure.
Nous avons visité l'exposition à la Maison Joë Bousquet, le 17 juin avec Elbio Mazet et Ana Chechile. Nous avons été très heureux de les rencontrer et nous les remercions beaucoup.
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Madlenka et les maquettes
Avec Madame Feytou, nous avons lu l'album "Madlenka". Ensuite, nous avons construit six maquettes de villes et de villages.
Ça ressemble à la Cité de Carcassonne.
C'est la campagne. Il y a un village et des fermes.
C'est une ville en damier avec des immeubles et des gratte-ciels.
Qu'est-ce qu’il y a dans une ville ?
Il y a de nombreuses habitations, un centre commercial, des rues, des avenues, des boulevards, un hôpital, des écoles, des collèges, des lycées, une gare, des parkings …
Voici deux pâtés de maisons, des commerces et un parc.
Pour finir, voilà des tours et des gratte-ciels.
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Izzet Keribar au Musée des Beaux Arts
Nous sommes allés voir l’exposition d’Izzet Keribar. C’était des photographies en couleur. Elles montraient des personnes ou des silhouettes dans des musées devant des peintures ou des sculptures.
Nous aussi, nous avons photographié les enfants à côté des photographies qu’ils aimaient.
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Quelques albums rencontrés cette année
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Qu’est-ce que ça veut dire être méchant ?
C’est le contraire de gentil.
C’est quand on tape quelqu’un,
quand on jette des pierres,
quand on dit des insultes,
quand on casse des choses,
quand on vole.
Etre méchant, c’est faire mal aux autres exprès.
Quand sommes-nous méchants ? Et pourquoi ?
Je suis méchant ou méchante :
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quand on m’énerve,
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quand mon petit frère ou ma petite sœur m’embête,
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quand on ne me laisse pas aller jouer dehors.
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quand on m’insulte,
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quand on abime mes affaires,
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quand on me frappe,
-
quand on ne me rend pas mes affaires.
Nous devenons méchants quand nous sommes énervés ou quand on est méchant avec nous.
Comment nous sentons-nous quand nous sommes méchants ?
Je tremble.
Je me sens mal.
Je sens que je suis méchant.
Je sens mon cœur qui bat fort.
J’ai mal au ventre.
Je sens que je vais m’énerver.
Je me sens seule.
Je sens que ça monte.
Je ne me sens pas bien.
Et après avoir été méchants, quand c’est fini, comment nous sentons-nous ?
Je me sens mal, tout seul, pas bien, triste.
Je me sens encore un peu méchant.
Je sens que la méchanceté descend.
Je me sens mieux.
Quand j’ai fini d’être énervé, je me sens fatigué.
Après avoir été méchant, je me sens triste et je vais m’excuser.
Je suis désolé.
Je me sens énervé, je vais dans ma chambre et je pleure.
Je vais dans ma chambre et je veux être seul.
Quand j’ai fini de m’énerver, je fais le souhait de ne plus m’énerver.
Qu’est-ce que je ressens, qu’est-ce que je pense, qu’est-ce que je fais quand quelqu’un est méchant ?
Ça me donne envie de pleurer.
Ça me fait mal au cœur.
Je deviens méchant.
Je fais l’effet miroir, je suis méchant comme lui.
Je lui demande d’arrêter.
Je demande qu’on arrête et si on n’arrête pas, je deviens méchant.
J’appelle ma mère.
J’appelle quelqu’un qui me défend.
J’appelle quelqu’un pour qu’il soit puni.
Je sépare mon frère et ma sœur qui se battent.
J’appelle un adulte qui sépare ceux qui se battent.
Je le dis à mon père et il dit : « Allez, allez, on va dehors pour jouer. »
Comment faire pour éviter d’être ou de devenir méchant ?
Je regarde un film qui fait rire.
Je regarde la télé.
Je lis un livre un peu triste, qui raconte quelque chose d’un peu méchant et je n’ai plus envie de devenir méchant.
Il faut me raconter une histoire.
J’écoute de la musique.
Si quelqu’un est gentil avec moi, je deviens aussi gentil.
Je réalise ce qui se passe, je réfléchis.
Quand je sens que je commence à m’énerver, je commence à réfléchir et j’arrive à me retenir.
Comment aider quelqu’un à ne pas être méchant ?
On ne le laisse pas seul.
Je lui dis de venir jouer avec nous.
Je lui demande s’il veut être copain ou copine avec nous.
Il faut devenir sage pour aider l’autre à devenir sage.
Il faut lui parler et lui dire de rester tranquille.
On peut lui prêter un jouet.
On peut placer quelqu’un de gentil à côté qui peut l’aider à devenir gentil.
Je lui raconte une histoire pour la calmer.
A partir de réunions pour « réfléchir ensemble » de novembre et de décembre 2013.
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Le marronnier
Nous avons trouvé des bogues. Il y avait des marrons à l’intérieur. Les feuilles du marronnier ressemblent à des étoiles.
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Le 13 septembre nous sommes allés voir des peintures abstraites d’Olivier Debré.
Ça ne représente pas quelque chose qui existe.
Regardez nos peintures abstraites !0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0
ANNEE 2012-2013
Mohamed Lekleti
Mohamed Lekleti est né au Maroc. Il est venu est France pour faire des études d’arts plastiques. Il habite à Montpellier.
Devant la Cité de Carcassonne, nous avons vu un immense dessin de Mohamed Lekleti :
"Liberté – Egalité – Fragilité".
Nous l’avons invité à notre école le 2 juillet. Il a peint devant nous une œuvre éphémère sur des vitres de l’école.Nos questions et ses réponses
- A quel âge avez-vous appris à dessiner et à peindre ?- J’ai commencé à votre âge. Je dessinais comme vous et comme les autres enfants.
- Est-ce que vous êtes célèbre ?
- Entre les deux. Il y à des gens qui me connaissent et d’autres qui ne me connaissent pas.
- En quelle année avez-vous commencé le métier de plasticien ?
- A l’âge de vingt-cinq ans.
- Comment avez- vous appris à peindre ?
- En travaillant.
- Pourquoi les corps sont déformés ?
- Ça ne m’amuse pas de déformer corps. C’est parce que nous ne voyons pas tous la réalité de la même façon.
- Est-ce que vos peintures racontent des histoires ?- Oui, même beaucoup, comme dans les contes et les mythologies.
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Jardinons
A l’automne 2012, nous avons planté des bulbes de jonquilles et de tulipes. Nous les avons vues pousser et fleurir.
Quand elles ont été fanées, les pétales sont tombés et nous avons bien pu observer le pistil et les étamines.
Au début du mois de mars, nous avons semé des radis. Nous avons planté des pommes de terre et des oignons.
La vie des fleurs
La vie des fleurs n’est pas facile. Elles poussent, elles se fanent.
Elles repoussent et elles se «refanent ».
Les abeilles et les papillons sont leurs amis.
Les fleurs sont belles, mais fragiles.
La pluie colorie les fleurs et leur donne le sourire.
Textes et photos des élèves - mai 2013
1 – Nos tulipes ont fleuri.
2 - Les jonquilles aussi ont fleuri.
3 - Quelle est cette plante ?
4 – Observez le pistil et les étamines.
5 - Toutes les tulipes sont fanées.
6 - Nous venons de semer des radis.
Les voilà qui poussent.
7 – Les oignons et les pommes de terre poussent.
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Quelques suites d’histoires écrites à partir des premières pages d’albums de littérature pour les enfants
J’imagine la suite de « Trolik »
Trolik saute de l’arbre et il dit :
« Je vole ! Mais non, je n’arriverai jamais à voler ».
Il essaie encore une fois et il retombe sur ses pieds.
Yasmina Z.
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J’imagine la suite de « Yakouba »
Yakouba trouve un lion qui était déjà mort. Il le ramène chez lui. Il fabrique un manteau avec la peau du lion .
Katérina N.
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NOS TEXTES - 1 -
Mon livre
Avec ma sœur, j’ai fabriqué un livre. D’abord, nous avons plié des feuilles de papier. La couverture est en plastique, nous l’avons agrafée.
Ça parle d’un bébé qui pleure parce que sa maman est partie.
Ambidine A.
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Le tigre féroce
Il était une fois un tigre qui avait mangé un bébé lion.
Mais le père du lionceau est venu et il a vu des os. Puis il a vu des traces de pas. Alors il a couru à toute vitesse et il a attrapé le tigre. Et il l’a mordu.
Fazam A. et Salam O.
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Qu’est-ce que ça veut dire être libre ?
Quand vous sentez-vous libres ?
On se sent libre :
- quand on joue,
- quand on est en vacances,
- quand on sort de prison,
- quand on va pique-niquer ou à la piscine, à la plage,
- quand c’est une grande journée, par exemple quand c’est l’anniversaire,
- quand on sort de la maison et quand on rentre à la maison,
- quand on va à l’école et quand on ressort de l’école,
- quand on travaille, on est libre aussi,
- quand on va dormir chez nos cousins ou nos cousines.
Des enfants se sentent libres quand ils sont seuls. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Si on fait n’importe quoi avec les autres et si on n’aime pas ça, alors on est plus libre tout seul.
On peut faire ce qu’on veut : manger du chocolat, jouer …
On est plus tranquille. Personne ne nous embête.
On peut aussi se sentir libre avec des copines, des copains, avec d’autres personnes. Pourquoi ?
Quand je suis avec mes cousines, je peux dépasser les limites de la maison.
Avec mes copains, je peux aller faire un
tour sans mon frère ou ma sœur.
Quand j’aide ma petite sœur à bien comprendre les choses de l’école, à lire, à écrire, à faire les plus (les additions).
Quand j’écris avec mon petit frère.
Avec notre père ou notre mère quand on apprend à faire du bricolage ou des gâteaux.
Avec nos parents, on se promène, on n’a pas peur de se faire écraser, on se sent en sécurité.
Quand ma mère me dit d’aller toute seule porter quelque chose à la voisine. On me fait confiance.
A partir de réunions pour « réfléchir ensemble » de l’automne 2012.
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