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COMMENT AIDER VOTRE ENFANT DANS SON TRAVAIL POUR LA CLASSE ?
Quelques informations pour savoir ce qu’il y a à faire … et quelques conseils
Les enfants écrivent le nom des leçons à réviser dans le cahier vert.
Le cahier violet (mathématiques), le cahier de Poésies et le protège-document sont des outils d’apprentissage utilisés durant le CP et le CE1. Il est nécessaire que votre enfant en prenne le plus grand soin et qu’il n’écrive pas dessus à la maison.
L'enfant peut écrire sur le cahier vert ou sur un cahier personnel.
Les poésies sont préparées en classe et données à l’avance pour continuer à les apprendre afin de savoir bien les dire.
Les messages de la classe ou de l’école se trouvent dans le cahier jaune (cahier de liaison). Merci de penser à signer tous ces messages, afin que nous soyons sûrs que vous les ayez vus. Le cahier de liaison peut aussi vous servir pour écrire un message.
Petit à petit, il faudrait que votre enfant arrive de lui-même :
- à vous parler de ce qui a été appris dans la journée,
- à sortir les cahiers ou le PROTEGE-DOCUMENT utiles pour les leçons à apprendre ou à réviser,
- à sortir le cahier de liaison (jaune), quand il y a un nouveau message,
- à préparer son cartable pour le lendemain : bien le ranger et ne rien oublier.
Ainsi, il ou elle fera le lien entre l’école et la maison, puis entre la maison et l’école et pourra se sentir davantage à l’aise dans son travail d’élève.
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LE LUNDI (habituellement)
CP :
1 – Leçon sur une manière d’écrire un son (par exemple : m, a, ch, au …) dans la première partie du protège-document
Faire lire les deux mots de la classe, les syllabes et les deux mots choisis par votre enfant. Ensuite, elle ou il peut les recopier et essayer de les écrire sans le modèle.
2 – Leçon de mathématiques dans le cahier violet
Il faut la comprendre, l’apprendre, et savoir à quoi elle va nous servir. On peut la recopier, chercher d’autres exemples …
CE1 :
1 – Même leçon que les CP, pour réviser les manières d’écrire les sons (par exemple : m, a, ch, au …) dans la première partie du protège-document
Faire lire les deux mots de la classe, les syllabes et les deux mots choisis par votre enfant.
Parmi ces deux mots, il y en a souvent un qui commence par une majuscule, pour apprendre à bien les écrire en cursive et connaître les noms propres. Ensuite, elle ou il doit les recopier et essayer de les écrire sans le modèle.
2 – Leçon de mathématiques dans le cahier violet
Nous commençons par la révision des leçons du CP, dans la première partie du cahier, et nous continuons avec celles du CE1, dans la seconde partie.
Il faut les comprendre, les apprendre et savoir à quoi elles vont nous servir. On peut les recopier, chercher d’autres exemples …
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LE MARDI (habituellement)
CP et CE1 :
Lecture dans la deuxième partie du protège-document
Le texte et la longueur de ce qu’il y a à lire peuvent varier selon les enfants, afin de ne pas trop les surcharger. Mais si elle ou il veut continuer au-delà de ce que je lui ai indiqué, cela n’est pas dérangeant.
Si votre enfant vous donne l’impression de « lire par cœur », vous pouvez lui pointer un mot dans le texte pour qu’il ou elle vous le lise. Ou lui demander de vous montrer où se trouve tel mot dans la lecture.
Vous pouvez aussi lui poser des questions sur le texte et lui demander comment on peut le savoir, quelle partie du texte nous permet de répondre.
Bien sûr, il nous faut adapter nos demandes à ses possibilités, pour éviter le découragement.
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LE JEUDI (habituellement)
CP :
1 – Leçon sur une manière d’écrire un son (par exemple : m, a, ch, au …) dans la première partie du protège-document
ou Leçon sur des mots-outils dans les deux premières pages du protège-document
Ce sont de petits mots que l’on utilise très souvent et qu’il faut savoir lire automatiquement et savoir écrire sans modèle, si possible.
2 – Préparer, pour le lundi, la dictée de quelques mots de la classe appris dans la semaine.
Ces listes varient de 2 à 6 lignes. Pour la dictée du lundi, votre enfant doit apprendre 2 lignes de plus que le nombre de lignes qu’il a écrit sans erreur à la précédente dictée. S’il y a eu, par exemple, 3 lignes justes lors de la dictée du lundi passé, sur son cahier de leçons (vert) il y aura écrit « Dictée … (3 à 5 lignes) » pour le lundi suivant. Le maximum restant de 6 lignes.
Pour apprendre sa dictée, votre enfant peut la lire, observer ce qui peut être difficile (les lettres que l'on n'entend pas, le pluriel, les accents, ...), la recopier, l’écrire sans modèle et, surtout, se corriger. On peut commencer en apprenant une ligne après l’autre. Et continuer avec plusieurs lignes à la fois.
CE1 :
1 – Même leçon que les CP, pour réviser les manières d’écrire les sons (par exemple : m, a, ch, au …) dans la première partie du protège-document
2 – Préparer la dictée du lundi dans la troisième partie du protège-document
Dans ces listes de 12 lignes, on trouve d’abord des mots référence du CP pour réviser les manières d’écrire les sons et ensuite une liste de mots ou de courtes phrases sur un thème de vocabulaire.
Pour la dictée du lundi, votre enfant doit apprendre 3 lignes de plus que le nombre de lignes qu’il a écrit sans erreur à la précédente dictée. S’il y a eu, par exemple, 6 lignes justes lors de la dictée du lundi passé, sur son cahier de leçons (vert) il y aura écrit « Dictée … (6 à 9 lignes) » pour le lundi suivant. Le maximum restant de 12 lignes.
Pour apprendre sa dictée, votre enfant peut la lire, observer ce qui peut être difficile (les lettres que l'on n'entend pas, le pluriel, les accents, ...), la recopier, l’écrire sans modèle et, surtout, se corriger. On peut commencer en apprenant une ligne après l’autre. Et continuer avec plusieurs lignes à la fois.
2 bis – Certaines semaines, la dictée à préparer pour le lundi, sera une liste de mots invariables, toujours dans la troisième partie du protège-document.
Les mots invariables à connaitre en priorité (ceux qui seront dictés le lundi) sont écrits en gras.
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LE VENDREDI (habituellement)
CP :
1 – Leçon sur une manière d’écrire un son (par exemple : m, a, ch, au …) dans la première partie du protège-document
2 – Réviser les leçons de la semaine : la dictée pour le lundi, les mathématiques, les manières d’écrire les sons, la lecture …
CE1 :
1 – Même leçon que les CP, pour réviser les manières d’écrire les sons (par exemple : m, a, ch, au …) ou les mots-outils dans la première partie du PORTE-VUE.
2 – Leçon d’orthographe, de grammaire ou de vocabulaire recopiée sous les listes de dictées dans la troisième partie du protège-document
Il faut la comprendre et l’apprendre. On peut chercher d’autres exemples que ceux trouvés en classe.
2 bis – Certaines semaines, la leçon d’orthographe, de grammaire ou de vocabulaire sera remplacée par une leçon de conjugaison dans la quatrième partie du protège-document.
Il faut l’apprendre et savoir l’écrire sans le modèle. Et, si possible, il faudrait que votre enfant apprenne la liste de conjugaison par cœur pour se faire la dictée tout seul, sans oublier de se corriger ensuite. Cet apprentissage sera beaucoup plus facile si votre enfant connait bien la leçon « Comment se terminent les verbes ».3 – Réviser toutes les leçons de la semaine : la dictée pour le lundi, les mathématiques, la lecture, la leçon d’orthographe, de grammaire, de vocabulaire ou de conjugaison, les manières d’écrire les sons …
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En suivant le lien ci-dessous, vous arriverez sur le site d'une émission radio un peu longue peut-être, mais qui me semble très intéressante sur les écrans (smartphone, tablette, ordinateur, télévision) et sur les risques parfois importants que certains usages peuvent faire courir aux enfants.
https://www.franceculture.fr/emissions/le-magazine-de-la-redaction/alerte-aux-ecrans-nounous
Et pour finir, voici une courte sélection de sites Internet éducatifs, gratuits et sans publicité. Il est peut-être souhaitable, au préalable, d'avoir pu écouter l'émission radio "alerte aux écrans" pour mieux partager avec modération ces moments avec votre enfant
Le site de Tilou http://www.tilou.info/index.html
Les jeux de Lulu, le lutin malin http://jeux.lulu.pagesperso-orange.fr/index.htm
Echos d'école http://echosdecole.com
Une histoire à lire http://www.tfo.org/leonard/index.html
Deux jeux de numération et de calcul http://www.attrape-nombres.com/an/nc_play.php?lang=fr
http://www.lacourseauxnombres.com/nr/home.php
Des histoires, des poèmes, des chansons et des documentaires Histoires pour enfants, contes, comptines, chansons, fables et poésies, à lire et à écouter - Il était une histoire
De très nombreux jeux de calcul Les exercices - calcul@TICE
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Vous trouverez ici des textes et des photographies réalisés par les élèves,
ainsi que la transcription de discussions menées dans la classe. Bonne visite !
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Année 2014 - 2015
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Est-ce que nous sommes pareils ou différents ?
On n’a pas la même couleur de peau : brune, marron, blanche, noire, beige, jaune, claire, foncée.
On n’a pas la même tête, par exemple nos yeux. Ils peuvent être marron, bleus, noirs, verts …
Nos cheveux aussi ont des couleurs différentes, il y en a des noirs, des blonds, des bruns, des châtains, des blancs, des roux.
On n’a pas la même voix.
On n’a pas tous le même corps, par exemple les filles et les garçons.
On n’a pas tous la même taille.
On n’a pas le même âge.
On n’est pas tous nés au même endroit. Dans notre classe, certains sont nés dans d’autres pays que la France.
Et ceux qui sont nés en France ne sont pas tous nés à Carcassonne.
On n’a pas la même langue. On n’est pas tous du même pays.
Certains enfants ont des parents qui sont nés dans d’autres pays. Il y a des grands-parents qui habitent dans ces pays. Certains parents parlent une autre langue que le Français. Nous sommes du même pays, mais il y a des parents qui viennent d’un autre pays.
Ce sont les parents qui choisissent le pays où l’on va vivre. Des parents peuvent venir de pays différents, mais nous habitons le même pays, la France. Nous allons tous dans la même école, nous parlons la même langue.
On n’a pas la même écriture. Certains écrivent gros, d’autres écrivent petit.
On n’a pas la même maison.
On n’a pas les mêmes habits, les mêmes cartables … les mêmes affaires.
On n’a pas la même vue, on n’entend pas pareil.
Certains ont besoin de lunettes parce qu’ils n’y voient pas bien de loin, ou de près, d’un œil ou des deux yeux.
Les aveugles peuvent avoir une canne blanche pour se déplacer ou un chien d’aveugle.
Quand on n’entend pas ou presque pas, on est sourd et on peut porter un appareil.
Il y a des personnes qui ont des difficultés pour bien parler.
Il y a aussi des gens qui boitent, qui ne peuvent pas bien marcher. Parfois ils marchent avec une canne ou des béquilles, ou ils se déplacent avec un fauteuil roulant.
Si on est handicapé, il faut être soigné. Il faut les aider. Si on se moque d’eux et si quelqu’un de notre famille est handicapé, on comprend qu’il ne faut pas le faire.
Ça serait plus juste de dire « avoir un handicap » que « être handicapé », parce qu’on peut avoir un handicap pour une chose et pas du tout pour beaucoup d’autres choses.*
On n’a pas tous les mêmes idées. On ne pense pas tous à la même chose
Quand on réfléchit ensemble, chacun a son idée, mais ce ne sont pas les mêmes.
Pour écrire notre livre, les équipes n’ont pas eu les mêmes idées.
Quand nous écrivons la suite d’une histoire, nous n’imaginons pas les mêmes choses.
On n’a pas tous les mêmes idées pour la religion.
Quand nous dessinons, nous ne faisons pas les mêmes dessins.
Nous n’avons pas envie des mêmes responsabilités.
Au bilan, nous ne parlons pas des mêmes choses. Nous n’avons pas la même mémoire. A la fin de la journée, on ne se souvient pas des mêmes choses. Mais à plusieurs, on se souvient de tout.
On a tous des différences, mais on a tous des points communs.
Nous avons tous un cœur qui fait circuler notre sang.
Nous avons tous besoin d’air pour respirer.
Nous avons tous besoin de manger pour vivre.
On a tous une tête et un cerveau.
Nous avons tous un corps.
Nous avons tous des amis. Non, pas tous, mais nous avons tous besoin d’avoir un ami ou une amie.
On a tous des parents et une famille. Il y a des gens qui n’ont pas de famille, mais on a tous besoin de gens qui s’occupent de nous.
On a tous une maison ou un appartement ou un abri. On a tous besoin d’un endroit pour habiter.
On a tous besoin d’argent pour manger et avoir un logement.
On a tous besoin de parler, de réfléchir.
On a tous des idées.
On a tous besoin d’une école pour apprendre et de gens qui nous aident.
On a tous besoin de se reposer.
Tous les enfants ont besoin de jouer et d’aller dehors pour prendre l’air.
A partir de plusieurs réunions pour « réfléchir ensemble ».
* Ajouté par l’adulte, dont le rôle consiste surtout à poser des questions, à demander de préciser ce que l’on veut dire.
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Quelques livres, surtout des albums, rencontrés cette année
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Année 2013 - 2014
Des gravures avec Elbio Mazet
Nous sommes allés visiter l’exposition d’Elbio Mazet au mois de novembre 2013. C’était des gravures sur bois très belles. Ça nous a donné envie de faire aussi des gravures.
Nous lui avons écrit une lettre. Il nous a répondu et il nous a gentiment offert des gravures. Nous avons eu l’idée de préparer une exposition avec ses gravures, les nôtres et des poèmes de gravure.
Nous avons visité l'exposition à la Maison Joë Bousquet, le 17 juin avec Elbio Mazet et Ana Chechile. Nous avons été très heureux de les rencontrer et nous les remercions beaucoup.
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Madlenka et les maquettes
Avec Madame Feytou, nous avons lu l'album "Madlenka". Ensuite, nous avons construit six maquettes de villes et de villages.
Ça ressemble à la Cité de Carcassonne.
C'est la campagne. Il y a un village et des fermes.
C'est une ville en damier avec des immeubles et des gratte-ciels.
Qu'est-ce qu’il y a dans une ville ?
Il y a de nombreuses habitations, un centre commercial, des rues, des avenues, des boulevards, un hôpital, des écoles, des collèges, des lycées, une gare, des parkings …
Voici deux pâtés de maisons, des commerces et un parc.
Pour finir, voilà des tours et des gratte-ciels.
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Izzet Keribar au Musée des Beaux Arts
Nous sommes allés voir l’exposition d’Izzet Keribar. C’était des photographies en couleur. Elles montraient des personnes ou des silhouettes dans des musées devant des peintures ou des sculptures.
Nous aussi, nous avons photographié les enfants à côté des photographies qu’ils aimaient.
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Quelques albums rencontrés cette année
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Qu’est-ce que ça veut dire être méchant ?
C’est le contraire de gentil.
C’est quand on tape quelqu’un,
quand on jette des pierres,
quand on dit des insultes,
quand on casse des choses,
quand on vole.
Etre méchant, c’est faire mal aux autres exprès.
Quand sommes-nous méchants ? Et pourquoi ?
Je suis méchant ou méchante :
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quand on m’énerve,
-
quand mon petit frère ou ma petite sœur m’embête,
-
quand on ne me laisse pas aller jouer dehors.
-
quand on m’insulte,
-
quand on abime mes affaires,
-
quand on me frappe,
-
quand on ne me rend pas mes affaires.
Nous devenons méchants quand nous sommes énervés ou quand on est méchant avec nous.
Comment nous sentons-nous quand nous sommes méchants ?
Je tremble.
Je me sens mal.
Je sens que je suis méchant.
Je sens mon cœur qui bat fort.
J’ai mal au ventre.
Je sens que je vais m’énerver.
Je me sens seule.
Je sens que ça monte.
Je ne me sens pas bien.
Et après avoir été méchants, quand c’est fini, comment nous sentons-nous ?
Je me sens mal, tout seul, pas bien, triste.
Je me sens encore un peu méchant.
Je sens que la méchanceté descend.
Je me sens mieux.
Quand j’ai fini d’être énervé, je me sens fatigué.
Après avoir été méchant, je me sens triste et je vais m’excuser.
Je suis désolé.
Je me sens énervé, je vais dans ma chambre et je pleure.
Je vais dans ma chambre et je veux être seul.
Quand j’ai fini de m’énerver, je fais le souhait de ne plus m’énerver.
Qu’est-ce que je ressens, qu’est-ce que je pense, qu’est-ce que je fais quand quelqu’un est méchant ?
Ça me donne envie de pleurer.
Ça me fait mal au cœur.
Je deviens méchant.
Je fais l’effet miroir, je suis méchant comme lui.
Je lui demande d’arrêter.
Je demande qu’on arrête et si on n’arrête pas, je deviens méchant.
J’appelle ma mère.
J’appelle quelqu’un qui me défend.
J’appelle quelqu’un pour qu’il soit puni.
Je sépare mon frère et ma sœur qui se battent.
J’appelle un adulte qui sépare ceux qui se battent.
Je le dis à mon père et il dit : « Allez, allez, on va dehors pour jouer. »
Comment faire pour éviter d’être ou de devenir méchant ?
Je regarde un film qui fait rire.
Je regarde la télé.
Je lis un livre un peu triste, qui raconte quelque chose d’un peu méchant et je n’ai plus envie de devenir méchant.
Il faut me raconter une histoire.
J’écoute de la musique.
Si quelqu’un est gentil avec moi, je deviens aussi gentil.
Je réalise ce qui se passe, je réfléchis.
Quand je sens que je commence à m’énerver, je commence à réfléchir et j’arrive à me retenir.
Comment aider quelqu’un à ne pas être méchant ?
On ne le laisse pas seul.
Je lui dis de venir jouer avec nous.
Je lui demande s’il veut être copain ou copine avec nous.
Il faut devenir sage pour aider l’autre à devenir sage.
Il faut lui parler et lui dire de rester tranquille.
On peut lui prêter un jouet.
On peut placer quelqu’un de gentil à côté qui peut l’aider à devenir gentil.
Je lui raconte une histoire pour la calmer.
A partir de réunions pour « réfléchir ensemble » de novembre et de décembre 2013.
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Le marronnier
Nous avons trouvé des bogues. Il y avait des marrons à l’intérieur. Les feuilles du marronnier ressemblent à des étoiles.
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Le 13 septembre nous sommes allés voir des peintures abstraites d’Olivier Debré.
Ça ne représente pas quelque chose qui existe.
Regardez nos peintures abstraites !0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0
ANNEE 2012-2013
Mohamed Lekleti
Mohamed Lekleti est né au Maroc. Il est venu est France pour faire des études d’arts plastiques. Il habite à Montpellier.
Devant la Cité de Carcassonne, nous avons vu un immense dessin de Mohamed Lekleti :
"Liberté – Egalité – Fragilité".
Nous l’avons invité à notre école le 2 juillet. Il a peint devant nous une œuvre éphémère sur des vitres de l’école.Nos questions et ses réponses
- A quel âge avez-vous appris à dessiner et à peindre ?- J’ai commencé à votre âge. Je dessinais comme vous et comme les autres enfants.
- Est-ce que vous êtes célèbre ?
- Entre les deux. Il y à des gens qui me connaissent et d’autres qui ne me connaissent pas.
- En quelle année avez-vous commencé le métier de plasticien ?
- A l’âge de vingt-cinq ans.
- Comment avez- vous appris à peindre ?
- En travaillant.
- Pourquoi les corps sont déformés ?
- Ça ne m’amuse pas de déformer corps. C’est parce que nous ne voyons pas tous la réalité de la même façon.
- Est-ce que vos peintures racontent des histoires ?- Oui, même beaucoup, comme dans les contes et les mythologies.
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Jardinons
A l’automne 2012, nous avons planté des bulbes de jonquilles et de tulipes. Nous les avons vues pousser et fleurir.
Quand elles ont été fanées, les pétales sont tombés et nous avons bien pu observer le pistil et les étamines.
Au début du mois de mars, nous avons semé des radis. Nous avons planté des pommes de terre et des oignons.
La vie des fleurs
La vie des fleurs n’est pas facile. Elles poussent, elles se fanent.
Elles repoussent et elles se «refanent ».
Les abeilles et les papillons sont leurs amis.
Les fleurs sont belles, mais fragiles.
La pluie colorie les fleurs et leur donne le sourire.
Textes et photos des élèves - mai 2013
1 – Nos tulipes ont fleuri.
2 - Les jonquilles aussi ont fleuri.
3 - Quelle est cette plante ?
4 – Observez le pistil et les étamines.
5 - Toutes les tulipes sont fanées.
6 - Nous venons de semer des radis.
Les voilà qui poussent.
7 – Les oignons et les pommes de terre poussent.
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Quelques suites d’histoires écrites à partir des premières pages d’albums de littérature pour les enfants
J’imagine la suite de « Trolik »
Trolik saute de l’arbre et il dit :
« Je vole ! Mais non, je n’arriverai jamais à voler ».
Il essaie encore une fois et il retombe sur ses pieds.
Yasmina Z.
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J’imagine la suite de « Yakouba »
Yakouba trouve un lion qui était déjà mort. Il le ramène chez lui. Il fabrique un manteau avec la peau du lion .
Katérina N.
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NOS TEXTES - 1 -
Mon livre
Avec ma sœur, j’ai fabriqué un livre. D’abord, nous avons plié des feuilles de papier. La couverture est en plastique, nous l’avons agrafée.
Ça parle d’un bébé qui pleure parce que sa maman est partie.
Ambidine A.
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Le tigre féroce
Il était une fois un tigre qui avait mangé un bébé lion.
Mais le père du lionceau est venu et il a vu des os. Puis il a vu des traces de pas. Alors il a couru à toute vitesse et il a attrapé le tigre. Et il l’a mordu.
Fazam A. et Salam O.
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Qu’est-ce que ça veut dire être libre ?
Quand vous sentez-vous libres ?
On se sent libre :
- quand on joue,
- quand on est en vacances,
- quand on sort de prison,
- quand on va pique-niquer ou à la piscine, à la plage,
- quand c’est une grande journée, par exemple quand c’est l’anniversaire,
- quand on sort de la maison et quand on rentre à la maison,
- quand on va à l’école et quand on ressort de l’école,
- quand on travaille, on est libre aussi,
- quand on va dormir chez nos cousins ou nos cousines.
Des enfants se sentent libres quand ils sont seuls. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Si on fait n’importe quoi avec les autres et si on n’aime pas ça, alors on est plus libre tout seul.
On peut faire ce qu’on veut : manger du chocolat, jouer …
On est plus tranquille. Personne ne nous embête.
On peut aussi se sentir libre avec des copines, des copains, avec d’autres personnes. Pourquoi ?
Quand je suis avec mes cousines, je peux dépasser les limites de la maison.
Avec mes copains, je peux aller faire un
tour sans mon frère ou ma sœur.
Quand j’aide ma petite sœur à bien comprendre les choses de l’école, à lire, à écrire, à faire les plus (les additions).
Quand j’écris avec mon petit frère.
Avec notre père ou notre mère quand on apprend à faire du bricolage ou des gâteaux.
Avec nos parents, on se promène, on n’a pas peur de se faire écraser, on se sent en sécurité.
Quand ma mère me dit d’aller toute seule porter quelque chose à la voisine. On me fait confiance.
A partir de réunions pour « réfléchir ensemble » de l’automne 2012.
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Vous trouverez ici des textes et des photographies réalisés par les élèves,
ainsi que la transcription de discussions menées dans la classe. Bonne visite !
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Année 2014 - 2015
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Est-ce que nous sommes pareils ou différents ?
On n’a pas la même couleur de peau : brune, marron, blanche, noire, beige, jaune, claire, foncée.
On n’a pas la même tête, par exemple nos yeux. Ils peuvent être marron, bleus, noirs, verts …
Nos cheveux aussi ont des couleurs différentes, il y en a des noirs, des blonds, des bruns, des châtains, des blancs, des roux.
On n’a pas la même voix.
On n’a pas tous le même corps, par exemple les filles et les garçons.
On n’a pas tous la même taille.
On n’a pas le même âge.
On n’est pas tous nés au même endroit. Dans notre classe, certains sont nés dans d’autres pays que la France.
Et ceux qui sont nés en France ne sont pas tous nés à Carcassonne.
On n’a pas la même langue. On n’est pas tous du même pays.
Certains enfants ont des parents qui sont nés dans d’autres pays. Il y a des grands-parents qui habitent dans ces pays. Certains parents parlent une autre langue que le Français. Nous sommes du même pays, mais il y a des parents qui viennent d’un autre pays.
Ce sont les parents qui choisissent le pays où l’on va vivre. Des parents peuvent venir de pays différents, mais nous habitons le même pays, la France. Nous allons tous dans la même école, nous parlons la même langue.
On n’a pas la même écriture. Certains écrivent gros, d’autres écrivent petit.
On n’a pas la même maison.
On n’a pas les mêmes habits, les mêmes cartables … les mêmes affaires.
On n’a pas la même vue, on n’entend pas pareil.
Certains ont besoin de lunettes parce qu’ils n’y voient pas bien de loin, ou de près, d’un œil ou des deux yeux.
Les aveugles peuvent avoir une canne blanche pour se déplacer ou un chien d’aveugle.
Quand on n’entend pas ou presque pas, on est sourd et on peut porter un appareil.
Il y a des personnes qui ont des difficultés pour bien parler.
Il y a aussi des gens qui boitent, qui ne peuvent pas bien marcher. Parfois ils marchent avec une canne ou des béquilles, ou ils se déplacent avec un fauteuil roulant.
Si on est handicapé, il faut être soigné. Il faut les aider. Si on se moque d’eux et si quelqu’un de notre famille est handicapé, on comprend qu’il ne faut pas le faire.
Ça serait plus juste de dire « avoir un handicap » que « être handicapé », parce qu’on peut avoir un handicap pour une chose et pas du tout pour beaucoup d’autres choses.*
On n’a pas tous les mêmes idées. On ne pense pas tous à la même chose
Quand on réfléchit ensemble, chacun a son idée, mais ce ne sont pas les mêmes.
Pour écrire notre livre, les équipes n’ont pas eu les mêmes idées.
Quand nous écrivons la suite d’une histoire, nous n’imaginons pas les mêmes choses.
On n’a pas tous les mêmes idées pour la religion.
Quand nous dessinons, nous ne faisons pas les mêmes dessins.
Nous n’avons pas envie des mêmes responsabilités.
Au bilan, nous ne parlons pas des mêmes choses. Nous n’avons pas la même mémoire. A la fin de la journée, on ne se souvient pas des mêmes choses. Mais à plusieurs, on se souvient de tout.
On a tous des différences, mais on a tous des points communs.
Nous avons tous un cœur qui fait circuler notre sang.
Nous avons tous besoin d’air pour respirer.
Nous avons tous besoin de manger pour vivre.
On a tous une tête et un cerveau.
Nous avons tous un corps.
Nous avons tous des amis. Non, pas tous, mais nous avons tous besoin d’avoir un ami ou une amie.
On a tous des parents et une famille. Il y a des gens qui n’ont pas de famille, mais on a tous besoin de gens qui s’occupent de nous.
On a tous une maison ou un appartement ou un abri. On a tous besoin d’un endroit pour habiter.
On a tous besoin d’argent pour manger et avoir un logement.
On a tous besoin de parler, de réfléchir.
On a tous des idées.
On a tous besoin d’une école pour apprendre et de gens qui nous aident.
On a tous besoin de se reposer.
Tous les enfants ont besoin de jouer et d’aller dehors pour prendre l’air.
A partir de plusieurs réunions pour « réfléchir ensemble ».
* Ajouté par l’adulte, dont le rôle consiste surtout à poser des questions, à demander de préciser ce que l’on veut dire.
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Quelques livres, surtout des albums, rencontrés cette année
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Année 2013 - 2014
Des gravures avec Elbio Mazet
Nous sommes allés visiter l’exposition d’Elbio Mazet au mois de novembre 2013. C’était des gravures sur bois très belles. Ça nous a donné envie de faire aussi des gravures.
Nous lui avons écrit une lettre. Il nous a répondu et il nous a gentiment offert des gravures. Nous avons eu l’idée de préparer une exposition avec ses gravures, les nôtres et des poèmes de gravure.
Nous avons visité l'exposition à la Maison Joë Bousquet, le 17 juin avec Elbio Mazet et Ana Chechile. Nous avons été très heureux de les rencontrer et nous les remercions beaucoup.
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Madlenka et les maquettes
Avec Madame Feytou, nous avons lu l'album "Madlenka". Ensuite, nous avons construit six maquettes de villes et de villages.
Ça ressemble à la Cité de Carcassonne.
C'est la campagne. Il y a un village et des fermes.
C'est une ville en damier avec des immeubles et des gratte-ciels.
Qu'est-ce qu’il y a dans une ville ?
Il y a de nombreuses habitations, un centre commercial, des rues, des avenues, des boulevards, un hôpital, des écoles, des collèges, des lycées, une gare, des parkings …
Voici deux pâtés de maisons, des commerces et un parc.
Pour finir, voilà des tours et des gratte-ciels.
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Izzet Keribar au Musée des Beaux Arts
Nous sommes allés voir l’exposition d’Izzet Keribar. C’était des photographies en couleur. Elles montraient des personnes ou des silhouettes dans des musées devant des peintures ou des sculptures.
Nous aussi, nous avons photographié les enfants à côté des photographies qu’ils aimaient.
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Quelques albums rencontrés cette année
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Qu’est-ce que ça veut dire être méchant ?
C’est le contraire de gentil.
C’est quand on tape quelqu’un,
quand on jette des pierres,
quand on dit des insultes,
quand on casse des choses,
quand on vole.
Etre méchant, c’est faire mal aux autres exprès.
Quand sommes-nous méchants ? Et pourquoi ?
Je suis méchant ou méchante :
-
quand on m’énerve,
-
quand mon petit frère ou ma petite sœur m’embête,
-
quand on ne me laisse pas aller jouer dehors.
-
quand on m’insulte,
-
quand on abime mes affaires,
-
quand on me frappe,
-
quand on ne me rend pas mes affaires.
Nous devenons méchants quand nous sommes énervés ou quand on est méchant avec nous.
Comment nous sentons-nous quand nous sommes méchants ?
Je tremble.
Je me sens mal.
Je sens que je suis méchant.
Je sens mon cœur qui bat fort.
J’ai mal au ventre.
Je sens que je vais m’énerver.
Je me sens seule.
Je sens que ça monte.
Je ne me sens pas bien.
Et après avoir été méchants, quand c’est fini, comment nous sentons-nous ?
Je me sens mal, tout seul, pas bien, triste.
Je me sens encore un peu méchant.
Je sens que la méchanceté descend.
Je me sens mieux.
Quand j’ai fini d’être énervé, je me sens fatigué.
Après avoir été méchant, je me sens triste et je vais m’excuser.
Je suis désolé.
Je me sens énervé, je vais dans ma chambre et je pleure.
Je vais dans ma chambre et je veux être seul.
Quand j’ai fini de m’énerver, je fais le souhait de ne plus m’énerver.
Qu’est-ce que je ressens, qu’est-ce que je pense, qu’est-ce que je fais quand quelqu’un est méchant ?
Ça me donne envie de pleurer.
Ça me fait mal au cœur.
Je deviens méchant.
Je fais l’effet miroir, je suis méchant comme lui.
Je lui demande d’arrêter.
Je demande qu’on arrête et si on n’arrête pas, je deviens méchant.
J’appelle ma mère.
J’appelle quelqu’un qui me défend.
J’appelle quelqu’un pour qu’il soit puni.
Je sépare mon frère et ma sœur qui se battent.
J’appelle un adulte qui sépare ceux qui se battent.
Je le dis à mon père et il dit : « Allez, allez, on va dehors pour jouer. »
Comment faire pour éviter d’être ou de devenir méchant ?
Je regarde un film qui fait rire.
Je regarde la télé.
Je lis un livre un peu triste, qui raconte quelque chose d’un peu méchant et je n’ai plus envie de devenir méchant.
Il faut me raconter une histoire.
J’écoute de la musique.
Si quelqu’un est gentil avec moi, je deviens aussi gentil.
Je réalise ce qui se passe, je réfléchis.
Quand je sens que je commence à m’énerver, je commence à réfléchir et j’arrive à me retenir.
Comment aider quelqu’un à ne pas être méchant ?
On ne le laisse pas seul.
Je lui dis de venir jouer avec nous.
Je lui demande s’il veut être copain ou copine avec nous.
Il faut devenir sage pour aider l’autre à devenir sage.
Il faut lui parler et lui dire de rester tranquille.
On peut lui prêter un jouet.
On peut placer quelqu’un de gentil à côté qui peut l’aider à devenir gentil.
Je lui raconte une histoire pour la calmer.
A partir de réunions pour « réfléchir ensemble » de novembre et de décembre 2013.
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Le marronnier
Nous avons trouvé des bogues. Il y avait des marrons à l’intérieur. Les feuilles du marronnier ressemblent à des étoiles.
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Le 13 septembre nous sommes allés voir des peintures abstraites d’Olivier Debré.
Ça ne représente pas quelque chose qui existe.
Regardez nos peintures abstraites !0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0l0
ANNEE 2012-2013
Mohamed Lekleti
Mohamed Lekleti est né au Maroc. Il est venu est France pour faire des études d’arts plastiques. Il habite à Montpellier.
Devant la Cité de Carcassonne, nous avons vu un immense dessin de Mohamed Lekleti :
"Liberté – Egalité – Fragilité".
Nous l’avons invité à notre école le 2 juillet. Il a peint devant nous une œuvre éphémère sur des vitres de l’école.Nos questions et ses réponses
- A quel âge avez-vous appris à dessiner et à peindre ?- J’ai commencé à votre âge. Je dessinais comme vous et comme les autres enfants.
- Est-ce que vous êtes célèbre ?
- Entre les deux. Il y à des gens qui me connaissent et d’autres qui ne me connaissent pas.
- En quelle année avez-vous commencé le métier de plasticien ?
- A l’âge de vingt-cinq ans.
- Comment avez- vous appris à peindre ?
- En travaillant.
- Pourquoi les corps sont déformés ?
- Ça ne m’amuse pas de déformer corps. C’est parce que nous ne voyons pas tous la réalité de la même façon.
- Est-ce que vos peintures racontent des histoires ?- Oui, même beaucoup, comme dans les contes et les mythologies.
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Jardinons
A l’automne 2012, nous avons planté des bulbes de jonquilles et de tulipes. Nous les avons vues pousser et fleurir.
Quand elles ont été fanées, les pétales sont tombés et nous avons bien pu observer le pistil et les étamines.
Au début du mois de mars, nous avons semé des radis. Nous avons planté des pommes de terre et des oignons.
La vie des fleurs
La vie des fleurs n’est pas facile. Elles poussent, elles se fanent.
Elles repoussent et elles se «refanent ».
Les abeilles et les papillons sont leurs amis.
Les fleurs sont belles, mais fragiles.
La pluie colorie les fleurs et leur donne le sourire.
Textes et photos des élèves - mai 2013
1 – Nos tulipes ont fleuri.
2 - Les jonquilles aussi ont fleuri.
3 - Quelle est cette plante ?
4 – Observez le pistil et les étamines.
5 - Toutes les tulipes sont fanées.
6 - Nous venons de semer des radis.
Les voilà qui poussent.
7 – Les oignons et les pommes de terre poussent.
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Quelques suites d’histoires écrites à partir des premières pages d’albums de littérature pour les enfants
J’imagine la suite de « Trolik »
Trolik saute de l’arbre et il dit :
« Je vole ! Mais non, je n’arriverai jamais à voler ».
Il essaie encore une fois et il retombe sur ses pieds.
Yasmina Z.
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J’imagine la suite de « Yakouba »
Yakouba trouve un lion qui était déjà mort. Il le ramène chez lui. Il fabrique un manteau avec la peau du lion .
Katérina N.
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NOS TEXTES - 1 -
Mon livre
Avec ma sœur, j’ai fabriqué un livre. D’abord, nous avons plié des feuilles de papier. La couverture est en plastique, nous l’avons agrafée.
Ça parle d’un bébé qui pleure parce que sa maman est partie.
Ambidine A.
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Le tigre féroce
Il était une fois un tigre qui avait mangé un bébé lion.
Mais le père du lionceau est venu et il a vu des os. Puis il a vu des traces de pas. Alors il a couru à toute vitesse et il a attrapé le tigre. Et il l’a mordu.
Fazam A. et Salam O.
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Qu’est-ce que ça veut dire être libre ?
Quand vous sentez-vous libres ?
On se sent libre :
- quand on joue,
- quand on est en vacances,
- quand on sort de prison,
- quand on va pique-niquer ou à la piscine, à la plage,
- quand c’est une grande journée, par exemple quand c’est l’anniversaire,
- quand on sort de la maison et quand on rentre à la maison,
- quand on va à l’école et quand on ressort de l’école,
- quand on travaille, on est libre aussi,
- quand on va dormir chez nos cousins ou nos cousines.
Des enfants se sentent libres quand ils sont seuls. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Si on fait n’importe quoi avec les autres et si on n’aime pas ça, alors on est plus libre tout seul.
On peut faire ce qu’on veut : manger du chocolat, jouer …
On est plus tranquille. Personne ne nous embête.
On peut aussi se sentir libre avec des copines, des copains, avec d’autres personnes. Pourquoi ?
Quand je suis avec mes cousines, je peux dépasser les limites de la maison.
Avec mes copains, je peux aller faire un
tour sans mon frère ou ma sœur.
Quand j’aide ma petite sœur à bien comprendre les choses de l’école, à lire, à écrire, à faire les plus (les additions).
Quand j’écris avec mon petit frère.
Avec notre père ou notre mère quand on apprend à faire du bricolage ou des gâteaux.
Avec nos parents, on se promène, on n’a pas peur de se faire écraser, on se sent en sécurité.
Quand ma mère me dit d’aller toute seule porter quelque chose à la voisine. On me fait confiance.
A partir de réunions pour « réfléchir ensemble » de l’automne 2012.
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ortho : 15 mot s de " nos mots "
conjugaison : verbe " dire " au passe composé